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Homme de forte personnalité, Robie se montre à travers ses ouvrages comme dans sa peinture, simple, réaliste, fondamentalement honnête. Il observe un paysage, des fleurs ou des fruits avec autant de sympathie et de bonhomie qu’il peut considérer par exemple une ruelle grouillante et trépidante de Ceylan ou de Jaffa.
Pour son ami Eugène Broerman, « Robie est une personnalité franchement sympathique […]. Elle est du reste nettement définie dans son œuvre ; elle jaillit intense de ses récits de voyages comme de ses tableaux, et jamais rien de compassé ne vient altérer son talent descriptif […] Ses descriptions picturales et littéraires ont le charme de vous révéler l’état d’âme de leur auteur, en des chatoiements savoureux de coloris, leur marque distinctive ! » (41).
Une fois encore, il faut se souvenir que Robie n’a jamais été à l’école. Autodidacte, il s’est instruit  sans aide, soutenu seulement par sa personnalité puissante et riche.
« Ces braves de l’existence humaine issus de  l’obscurité et devenant les éclaireurs de leurs semblables, n’ont-ils pas toujours été les plus dignes et les plus méritants des hommes ? » (42).

L’œuvre littéraire de Robie comporte trois grands volets  : ses notes autobiographiques, ses récits de voyages et quelques réflexions concernant l’art, la lumière, le paysage.
Souvenirs et réflexions fourmillent de tableaux plaisants, d’une éloquence littéraire nourrie, ample, originale.

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